Coupe du Monde football 2026 : Le Cameroun a été éliminé ce jeudi 13 novembre 2025
L’équipe nationale de football du Cameroun a été éliminée ce jeudi 13 novembre 2025 de la course à la Coupe du Monde 2026, après sa défaite 1-0 face à la République Démocratique du Congo en demi-finale des barrages africains, disputée à Rabat.
Le but décisif a été marqué par Chancel Mbemba dans les dernières minutes du match, privant ainsi les Lions Indomptables d’une qualification pour la Coupe du Monde. Cette élimination intervient alors que le Cameroun avait dominé le match mais n’a pas su concrétiser ses occasions.
Les Lions Indomptables ont été battus par la RDC sur le score de zéro but contre un (0-1), lors du match de barrage qui s’est joué au Maroc. Cette défaite a provoqué une onde de choc au Cameroun. Ce revers met en lumière des problématiques structurelles qui peuvent aller au-delà du simple résultat sportif.
Des insuffisances dans la gestion, le développement des talents, la préparation physique et tactique, ou encore des tensions internes au sein de la Fédération et des clubs, le bilan sportif est mauvais. La presse camerounaise et sportive incrimine autant le sélectionneur Marc Brys que les joueurs eux-mêmes, pointant un effondrement collectif et un manque d’assumation des responsabilités lors des matchs importants.
Le coach est aussi critiqué pour ses choix tactiques, notamment ses changements tardifs ou inefficaces, mais le principal problème réside dans les performances décevantes des joueurs clés. Cette élimination s’inscrit dans une tendance négative récente : le Cameroun a également connu des performances décevantes dans d’autres compétitions récentes comme la CAN 2025 et a chuté au classement FIFA, tombant à la 54e place en octobre 2025.
Cette élimination traduit un affaiblissement global du niveau de l’équipe nationale, suscitant des inquiétudes sur la préparation, la cohésion et la gouvernance du football camerounais. Chaque année, l’État du Cameroun injecte des centaines de millions dans le football. Sous la mandature actuelle, ces fonds n’auraient jamais été justifiés correctement. Entre per-diem fantômes, billets d’avions surfacturés, primes fictives, les dépenses ont explosé ».
La rédaction afrique54.com
