aider le Soudan à sortir du cauchemar du conflit

Aider le Soudan à sortir du cauchemar du conflit

Le Soudan a connu plusieurs décennies de conflits internes, y compris des guerres civiles, des insurrections, et des tensions ethniques et régionales. Le conflit récent a souvent impliqué des factions armées, des problèmes de gouvernance, et des crises humanitaires majeures.

Pour mettre fin aux hostilités, un cessez-le-feu immédiat et durable entre les parties belligérantes est crucial pour arrêter les violences et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire. Impliquer des médiateurs neutres pour faciliter des négociations entre les parties en conflit. Cela peut inclure des organisations internationales comme les Nations Unies, l’Union africaine, ou des pays tiers ayant des relations diplomatiques avec les parties.

La sortie du cauchemar du conflit pour le Soudan nécessite un engagement coordonné de la part de la communauté internationale, des efforts de médiation, des réformes politiques internes, et une assistance humanitaire. Les solutions doivent être adaptées au contexte spécifique du Soudan et viser à établir une paix durable et une stabilité durable pour le pays et ses citoyens.

Des efforts concertés sont nécessaires pour éviter une catastrophe alimentaire imminente. Environ 18 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë. « L’ampleur de la situation d’urgence est choquante, tout comme l’insuffisance des mesures prises pour endiguer le conflit », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des Nations Unies.

S’adressant aux journalistes depuis la ville de Port-Soudan, sur la mer Rouge, Tedros a déclaré que le conflit avait jusqu’à présent tué plus de 20 000 personnes – bien que ce nombre soit probablement plus élevé – et déclenché la plus grande crise de déplacement interne au monde, déplaçant plus de 10 millions de personnes à l’intérieur du pays et forçant deux millions d’autres à fuir vers les pays voisins.

Après 500 jours de combats, en plus du nombre croissant de morts et de personnes déplacées à l’intérieur du pays, des inondations saisonnières catastrophiques ont encore endommagé des infrastructures vitales, des épidémies telles que le choléra et le paludisme sont en augmentation, de nombreux cas de violences sexuelles liées aux conflits ont été signalés et la famine sévit dans certaines régions du pays.

« Nous appelons le monde à se réveiller et à aider le Soudan à sortir du cauchemar qu’il traverse », a déclaré le chef de la santé de l’ONU, ajoutant qu’un cessez-le-feu immédiat était nécessaire, menant à une solution politique durable.

« Le meilleur remède est la paix », a-t-il ajouté.

La rédaction afrique54