
Bénin : Pour avoir uriné sur la voie publique.
Au Bénin, uriner sur la voie publique est une infraction à la loi sur l’hygiène publique et peut entraîner des sanctions allant de l’amende à la prison selon les circonstances. Cette disposition vise à améliorer l’assainissement urbain et à lutter contre l’incivisme causant pollution et problèmes sanitaires.
Depuis février 2022, la loi béninoise interdit strictement d’uriner ou de déféquer sur la voie publique ou sur les places publiques. En cas de constat d’infraction, les contrevenants risquent une amende de 25 000 à 5 000 000 francs CFA. Les peines pénales peuvent aller jusqu’à un à cinq ans d’emprisonnement ferme dans les cas les plus graves ou en situation de récidive.
Cette disposition vise à améliorer l’assainissement urbain et à lutter contre l’incivisme causant pollution et problèmes sanitaires. La police environnementale, les forces de sécurité ou les agents habilités sont chargés de constater l’infraction par procès-verbal. Des arrestations ont déjà eu lieu : une vingtaine de personnes ont été interpellées récemment pour avoir uriné sur la voie publique.
Le débat porte sur la nécessité de construire plus de toilettes publiques pour offrir des alternatives, beaucoup pointant le manque d’infrastructures comme obstacle à l’application stricte de la loi. Tout en favorisant une prise de conscience des règles et de leur utilité pour la vie collective, les sanctions sont accompagnées de plusieurs mesures de sensibilisation et d’éducation destinées à informer, responsabiliser et prévenir la récidive.
L’auteur d’une infraction est invité à participer à des activités éducatives ou solidaires, comme la propreté urbaine ou l’éducation des pairs. L’État central s’engage, de son côté, à poursuivre la création des conditions favorables à l’application stricte de cette loi.
La rédaction afrique54.com