
Burkina Faso : L’Etat réduit les jours fériés
Le Burkina Faso vient d’adopter un projet de loi, le 11 septembre 2025, qui réduit le nombre de jours fériés officiels de 15 à 11 par an. Selon les autorités, cette mesure permettra de récupérer près de 16,88 milliards de francs CFA par an au profit du budget de l’État.
Les 11 jours qui restent chômés et payés sont désormais selon le ministre Mathias Traoré :
- 1er janvier
- 8 mars
- 1er mai
- 15 mai (coutumes et traditions)
- 11 décembre
- 25 décembre
- Fête de l’Ascension
- Fête de l’Assomption
Plusieurs dates nationales (3 janvier, 4 août, 5 août, 15 octobre, 31 octobre, 1er novembre) deviennent des “journées de commémoration et de recueillement” : ces journées restent travaillées, seul leur horaire pourra être adapté par arrêté ministériel. La mesure supprime aussi le repos systématique du lendemain d’une fête légale tombant un dimanche.
L’objectif affiché est d’alléger les charges salariales publiques tout en maintenant la reconnaissance des grandes dates nationales ou religieuses. Ce projet de loi s’inscrit dans un effort d’optimisation des dépenses publiques, tout en affirmant l’attachement à quelques dates-clefs de l’histoire et des traditions du pays.
Le ministre a indiqué que le temps annuel de travail dû par un agent public est actuellement de 214 jours, ce qui ne représente que 58,63% des 365 jours de l’année à cause des fêtes légales tombant sur un dimanche et les weekends.
Il affirme que la rationalisation des jours fériés répond également à une nécessité économique, citant une étude réalisée par le ministère burkinabé de l’économie et des finances qui a revelé un manque à gagner important.
La rédaction afrique54.com