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Côte d’Ivoire : Le chargé d’affaires burkinabè aurait été convoqué

Selon les informations disponibles, la Côte d’Ivoire a effectivement convoqué le chargé d’affaires burkinabè début septembre 2024.

Le ministère ivoirien des Affaires étrangères, dirigé par Léon Adom Kacou Houadja, a convoqué le représentant du Burkina Faso en poste à Abidjan. La Côte d’Ivoire reproche au Burkina Faso de laisser s’entraîner sur son territoire des éléments hostiles au gouvernement ivoirien.

Bien que non explicitement mentionné dans les informations fournies, il est possible que cette affaire soit liée à Guillaume Soro, ancien Premier ministre ivoirien en exil, qui a été reconnu coupable d’avoir fomenté une « insurrection civile et militaire » visant à renverser le président Alassane Ouattara en 2019.

Les services de renseignement ivoiriens auraient fait une découverte en janvier 2024, qui pourrait être liée à cette convocation, mais les détails ne sont pas précisés. Cette convocation s’inscrit dans un contexte de tensions entre les deux pays, et met en lumière les tensions diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, ainsi que les préoccupations sécuritaires de la Côte d’Ivoire concernant d’éventuelles menaces à sa stabilité provenant de pays voisins.

 Le président burkinabè Ibrahim Traoré a récemment accusé la Côte d’Ivoire d’héberger des individus cherchant à déstabiliser le Burkina Faso. Il a déclaré : « Il y a bel et bien à Abidjan, un centre d’opérations pour déstabiliser notre pays ». Traoré a promis d’apporter des preuves de ces accusations dans les jours à venir, affirmant : « Nous vous montrerons des preuves physiques et vous allez comprendre de quoi nous parlons ».

Le Burkina Faso s’est retiré de la CEDEAO (don’t la Côte d’Ivoire est toujours membre) en mars 2024, accusant l’organisation de servir les intérêts d’anciennes puissances coloniales. Bien que le gouvernement burkinabè n’ait pas réagi officiellement à cette convocation spécifique, sa posture générale et ses déclarations récentes suggèrent qu’il maintiendra probablement sa position de défiance et continuera d’accuser la Côte d’Ivoire d’héberger des éléments hostiles à son régime.

La rédaction afrique54