États-Unis, premier débat Kamala Harris Donald Trump
Le premier débat entre Kamala Harris et Donald Trump pour l’élection présidentielle américaine de 2024 qui s’est tenu le 10 Septembre a été très suivi. Le débat a duré 90 minutes et s’est déroulé sans public, avec des règles strictes pour éviter les interruptions. Les deux candidats se sont affrontés debout et sans notes.
Le débat très attendu a tenu toutes ses promesses, avec un Donald Trump, costume bleu et cravate rouge a adopté un ton agressif, le visage fermé, sans regarder son adversaire. En accusant Harris d’être marxiste et de copier le programme de Joe Biden, Trump a relayé une fausse information controversée sur des migrants haïtiens.
Harris a poussé Trump dans ses retranchements sur plusieurs sujets, en regardant Trump avec un air dubitatif ou moqueur face à ses affirmations. L’équipe de Harris a déclaré qu’elle était prête pour un second débat, alors que le camp républicain a revendiqué une « victoire magistrale ».
Échanges tendus
Le droit à l’avortement a été un sujet de débat important et controversé entre les deux candidats. Cette question divise profondément l’électorat américain. La question de l’économie a été également un sujet majeur de désaccord, Trump cherchant à mettre en avant son bilan et Harris critiquant sa gestion. Sur la question des migrants, Trump a relayé une fausse information controversée concernant des migrants haïtiens.
Kamala Harris a utilisé plusieurs arguments pour répondre aux accusations de Donald Trump lors de ce débat, Face à l’accusation de Trump qu’elle « est Biden », Harris a répondu clairement : « Il est clair que je ne suis pas Joe Biden et que je ne suis certainement pas Donald Trump. Ce que je propose, c’est une nouvelle génération de dirigeants pour notre pays. »
Sur la question raciale, lorsque Trump a fait des commentaires controversés sur sa race, Harris a qualifié cela de « tragique » et a accusé Trump d’avoir « constamment tenté d’utiliser la race pour diviser le peuple américain » tout au long de sa carrière. Harris a contredit les affirmations de Trump sur les avortements tardifs, déclarant : « Nulle part en Amérique, une femme ne va aller au terme de sa grossesse pour demander un avortement. Ça n’arrive jamais. C’est insultant pour les femmes d’Amérique. »
Sur les questions économiques, Harris a mis en avant la création de 16 millions d’emplois sous l’administration Biden. Elle a souligné les « investissements inédits dans les petites entreprises et entreprises créées par des personnes noires ». Des investissements dans les infrastructures réalisés sous Biden.
Harris a mis en avant le renforcement de l’accès aux soins, notamment grâce à des financements publics pour l’insuline et la pédiatrie. Elle s’est positionnée dans la continuité du durcissement de la régulation envers les grandes entreprises, notamment de la tech, initié sous Biden. Les efforts de l’administration Biden pour étendre les congés parentaux et renforcer les dépenses pour la petite enfance ont été mis en avant.
Harris a démontré sa connaissance approfondie des sujets, notamment sur l’avortement, pour contrer les accusations de Trump. Ce premier face-à-face crucial dans une course qui s’annonce serrée, avec un enjeu important permettra-t-il de convaincre les électeurs indécis?
Le soutien de Taylor Swift à Kamala Harris sur ses 283 millions d’Instagram sur les médias sociaux, pourrait être un outil utile pour la campagne de Harris, surtout quand il en vient à affronter la base déjà très active de Donald Trump supporters en ligne, qui fonctionne un peu comme un régiment.
En effet l’armée en ligne de ses partisans a la réputation d’être efficace pour pousser messages particuliers en ligne. Ils ont également la réputation d’être dévoués à Taylor Swift – et féroce envers ceux qu’ils considèrent comme ses ennemis. Cela met l’élection sur le radar des électeurs plus jeunes et moins engagés.
La rédaction afrique54