Guerre à Gaza : Trois otages morts à Gaza en novembre ont été « probablement » tués par une frappe israélienne
L’armée israélienne a déclaré que trois otages israéliens morts en novembre à Gaza ont « probablement » été tués par une frappe aérienne israélienne. Cette annonce concerne trois otages qui avaient été enlevés par le Hamas lors de l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël.
Les corps de ces trois otages ont été retrouvés et identifiés en décembre dans la bande de Gaza, et l’armée israélienne indique que ces otages se trouvaient dans un bâtiment qui a été ciblé par une frappe aérienne, car il était identifié comme une position du Hamas. Cette annonce intervient dans un contexte de pression croissante sur le gouvernement israélien pour obtenir la libération des otages restants détenus à Gaza.
Cette déclaration, soulève des questions sur les protocoles de ciblage de l’armée israélienne et les risques pour les otages lors des opérations militaires à Gaza. L’armée israélienne a déclaré qu’elle tirerait les leçons de cet incident tragique pour ses futures opérations.
La campagne militaire menée par Israël en représailles à l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 a eu des conséquences humanitaires dévastatrices à Gaza. Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza rapporte au moins 41 206 morts dans la bande de Gaza depuis le début de cette campagne militaire israélienne.
Ce bilan très élevé souligne l’ampleur des destructions et l’intensité des combats dans cette zone densément peuplée. Il faut noter que ces chiffres proviennent du ministère de la Santé contrôlé par le Hamas, et n’ont pas pu être vérifiés de manière indépendante, mais néanmoins, la situation humanitaire à Gaza reste extrêmement préoccupante, avec des destructions massives d’infrastructures civiles et un accès limité à l’aide humanitaire.
La communauté internationale a exprimé à plusieurs reprises son inquiétude face au nombre élevé de victimes civiles et appelé à un cessez-le-feu, mais Israël affirme cibler les infrastructures du Hamas et prendre des mesures pour limiter les pertes civiles, mais la densité de population à Gaza rend difficile d’éviter les victimes collatérales.
La rédaction afrique54