Voici des images illustrant les nuisances sonores et la pollution à Conakry en Guinée

Guinée-Conakry : Vivre avec les nuisances sonores

En Guinée-Conakry, particulièrement à Conakry, les nuisances sonores constituent un problème environnemental de plus en plus préoccupant.

Cette pollution sonore provient notamment des activités industrielles, des chantiers de construction, du trafic routier intense, et des bruits urbains quotidiens. Par exemple, une étude menée à l’usine cimentière LafargeHolcim en Guinée a révélé des niveaux de bruit allant de 55,2 à 96,6 décibels, avec des effets notables sur la santé des travailleurs comme des acouphènes, des maux de tête et des pertes auditives, souvent accentués par un usage insuffisant des protections auditives.

Sur le plan légal, le code de l’environnement guinéen (2019) interdit les émissions sonores susceptibles de nuire à la santé humaine ou de troubler la tranquillité du voisinage. Malgré cela, certaines entreprises, comme une usine de béton dans la zone Lambanyi à Conakry, ont été poursuivies pour pollution sonore. Cependant, il y a des débats en justice quant à la confirmation des nuisances et à la légalité des activités polluantes.

Les nuisances sonores en ville affectent la qualité de vie des habitants par une altération du sommeil, des troubles de concentration et un stress accru. Ces problèmes sont amplifiés par une gestion encore insuffisante des pollutions sonores urbaines et une sensibilisation limitée aux risques qu’elles engendrent.

Pour mieux vivre avec ces nuisances, des actions sont recommandées comme l’application stricte des normes environnementales, la sensibilisation de la population et des industries, l’usage systématique d’équipements de protection individuelle dans les zones industrielles bruyantes, et la mise en place d’un suivi régulier des sources sonores par les autorités compétentes.

La rédaction afrique54.com