Le chancelier allemand Olaf Scholz et le président kenyan William Ruto

L’Allemagne et le Kenya ont conclu vendredi un accord migratoire

L’Allemagne fait face à un important manque de main-d’œuvre qualifiée qui affecte déjà son économie et le Kenya dispose d’un grand nombre de jeunes éduqués et qualifiés, innovateurs et travailleurs ,notamment dans le domaine des technologies de l’information.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a souligné l’importance de cet accord pour compenser le manque de main-d’œuvre en Allemagne. «Le fondement de notre prospérité est notre ouverture sur le monde. Et nous devons la défendre», a estimé Olaf Scholz. Au Kenya, il y a notamment «un nombre incroyable de spécialistes en informatique hautement qualifiés», a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz, au cours d’une conférence de presse à Berlin avec le président kényan William Ruto.

 Le président kenyan William Ruto a salué cette opportunité de libérer le potentiel du capital humain kenyan. Bien que le chiffre exact de travailleurs ne soit pas mentionné dans les sources disponibles, cet accord représente une avancée significative dans les relations entre l’Allemagne et le Kenya, avec des implications potentiellement importantes pour les deux pays.

L’accord prévoit également la venue de jeunes Kényans pour suivre une formation en Allemagne.  Les candidats devront respecter les procédures d’immigration légales et obtenir les visas et permis de travail nécessaires. Les sélections se feront en fonction des besoins spécifiques des employeurs allemands dans les secteurs en pénurie de main-d’œuvre.

Les compétences recherchées par l’Allemagne sont variées, elle cherche à combler des pénuries dans certains secteurs comme la technologie, les soins de santé, l’éducation, la science, la fabrication, le transport et la logistique. Bien que non explicitement mentionné pour les Kényans, la maîtrise de l’allemand ou de l’anglais est généralement un atout important pour travailler en Allemagne.

Pour soutenir les travailleurs kényans une fois qu’ils sont installés, des cours d’allemand seront proposés aux travailleurs kényans pour faciliter leur intégration. Certaines entreprises sont même disposées à financer ces cours de langue pour leurs employés étrangers. Certaines entreprises allemandes en manque de personnel prévoient d’assister les travailleurs kényans dans leur recherche de logement.

Les ressortissants de l’UE qui travaillent en Allemagne ont droit aux prestations de la sécurité sociale. Bien que les Kényans ne soient pas des ressortissants de l’UE, il est probable qu’un accord similaire soit mis en place pour eux. Il est important de noter que les détails précis du soutien offert aux travailleurs kényans ne sont pas entièrement divulgués dans les sources disponibles. L’accord étant récent, il est possible que des mesures de soutien supplémentaires soient développées au fur et à mesure de sa mise en œuvre.

La rédaction afrique54