Première préqualification du MVA-BN le vaccin Mpox
Le MVA-BN est le premier vaccin contre le mpox à être ajouté à la liste de préqualification de l’OMS. L’approbation de préqualification devrait faciliter un accès rapide et accru à ce produit vital dans les communautés ayant des besoins urgents, afin de réduire la transmission et d’aider à contenir l’épidémie.
L’évaluation de la préqualification par l’OMS est basée sur les informations soumises par le fabricant, Bavarian Nordic A/S, et sur l’examen de l’Agence européenne des médicaments, l’agence réglementaire de référence pour ce vaccin. Le vaccin MVA-BN peut être administré aux personnes de plus de 18 ans sous forme d’injection de 2 doses administrées à 4 semaines d’intervalle. Après un stockage au froid préalable, le vaccin peut être conservé à une température de 2 à 8 °C jusqu’à 8 semaines.
Efficacité
Les données disponibles montrent qu’une dose unique de MVA-BN administrée avant l’exposition a une efficacité estimée à 76% pour protéger contre le mpox, tandis que le schéma à deux doses atteint une efficacité estimée de 82%. Le vaccin a démontré un bon profil de sécurité et d’efficacité dans les études cliniques et dans son utilisation réelle pendant l’épidémie mondiale en cours depuis 2022.
Contexte d’urgence : Cette préqualification intervient dans le contexte de la déclaration d’une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) liée à la recrudescence du mpox en Afrique, annoncée par le Directeur général de l’OMS le 14 août 2024. Cette préqualification du MVA-BN par l’OMS est donc une avancée significative dans la stratégie mondiale de lutte contre le mpox, facilitant potentiellement l’approvisionnement et la distribution du vaccin là où il est le plus nécessaire.
Les études indiquent globalement une bonne tolérance du vaccin, avec des effets indésirables essentiellement locaux et spontanément réversibles.
« Nous devons maintenant intensifier d’urgence les achats, les dons et le déploiement afin de garantir un accès équitable aux vaccins là où ils sont le plus nécessaires », a insisté le patron de l’OMS.
La rédaction afrique54