Présidentielle américaine de 2024
Aux États-Unis, le débat entre Kamala Harris et Donald Trump, candidats à l’élection présidentielle américaine de 2024, se tiendra ce mardi 10 septembre à Philadelphie, en Pennsylvanie. Il s’agit du premier et potentiellement unique débat entre les deux candidats.
La Pennsylvanie, où se déroule le débat, est un État pivot crucial, avec 50% d’intentions de vote pour chaque candidat. Un rendez-vous très attendu entre ces deux rivaux que tout oppose, d’autant plus que Trump devance Harris d’un seul point dans les sondages nationaux (48% contre 47%).
Avec deux pauses publicitaires prévues, le débat commencera à 21h heure locale (3h du matin en France) Centre national de la Constitution à Philadelphie pour une durée de 90 minutes. Ce débat représente une opportunité cruciale pour les deux candidats de convaincre les électeurs indécis, à moins de deux mois du scrutin du 5 novembre.
Harris, ancienne procureure, devra démontrer sa fermeté tout en évitant de paraître vindicative face à un Trump, plus expérimenté dans les débats présidentiels, cherchera probablement à déstabiliser Harris.
Impact potentiel du débat
Bien que la course soit très serrée, les experts sont partagés sur l’impact réel que pourrait avoir ce débat sur les intentions de vote. Certains politologues, comme John Mark Hansen de l’Université de Chicago, estiment que les débats n’ont généralement pas une grande influence car les téléspectateurs ont souvent déjà des préférences affirmées. D’autres, comme Erin Christie de l’Université Rutgers, pensent au contraire que ce débat pourrait être « très éclairant et peut-être décisif pour l’élection ».
La performance des candidats lors du débat pourrait influencer les électeurs encore indécis, particulièrement dans les États clés comme la Pennsylvanie. L’évolution des sondages dans les jours suivant le débat sera scrutée de près pour évaluer son impact réel sur les intentions de vote. Les stratégies adoptées par les candidats pendant le débat pourraient également influencer la perception des électeurs et potentiellement faire bouger les lignes dans les sondages.
La rédaction afrique54
