DIOMAYE - SONKO

Sénégal Relation DIOMAYE – SONKO

El Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens du Sénégal répond aux questions de la BBC.

Comment se porte le tandem Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ?

Les relations entre le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko sont d’excellentes relations. J’ai dit que pour nous, c’est un don de Dieu. C’est un cadeau du ciel d’avoir ces deux formidables personnes, en tout cas comme président et Premier ministre. Oui, il y en a qui rêvent de les voir se séparer, peut-être pour pouvoir. Je peux dire prétendre en tout cas à jouer pleinement leur rôle dans l’opposition. Mais quand même, ils vont devoir attendre au moins pendant des années encore, pour ne pas dire pendant cinquante ans. Parce que tout simplement, on a deux formidables personnes qui, par la force des choses, sont devenues aussi de très bons amis qui se connaissent très bien, qui partagent énormément de choses.[1]

Le ‘Diomaye mooy Sonko’ [Diomaye, c’est Sonko ndlr] n’est pas un vain slogan, c’est une réalité. Ils partagent les mêmes valeurs, ils partagent la même probité, ils partagent le même degré de patriotisme. Bref, ils partagent presque tout ce qui fait qu’aujourd’hui leurs relations, encore une fois, c’est une complémentarité, c’est une complicité. Mais surtout, une bénédiction pour notre cher pays.

Qu’est-ce que les Sénégalais et le monde en général doivent attendre concrètement de ce premier mandat du président Faye ?

Alors un État souverain, un État exemplaire, pour ne pas dire un Etat benchmark sur le plan de la gouvernance, la rupture, la bonne gouvernance, la justice, mais aussi un modèle d’État qui doit inspirer les autres pays, particulièrement de l’Afrique, pour sortir de cette phase de coups d’État répétitifs. Entre autres. Montrer que c’est possible, par la révolution civile, d’arriver au pouvoir, de prendre des commandes et de changer qualitativement le devenir des Africains.

Aujourd’hui, l’Afrique compte énormément sur nous. Aujourd’hui dirigeants du Sénégal, on peut considérer le Sénégal comme un laboratoire pour l’Afrique. C’est pourquoi on n’a pas le droit à l’erreur. On n’a pas le droit d’échouer. On est obligé, tenu et lié en tout cas de montrer le bon exemple, de réussir cette mission, de montrer que c’est possible, de prendre un pays comme le Sénégal et d’en faire un eldorado et d’en faire un exemple et d’en faire un pays souverain sur tous les aspects.[2]

Donc cette souveraineté à laquelle nous aspirons, que ce soit sur le plan alimentaire, sur le plan, comment dire sécuritaire sur le plan numérique, sur le plan économique, de façon globale aujourd’hui, fait que tout le monde est en train de nous observer et je pense que nous en sommes conscients. Et nous sommes en train de prendre toutes les précautions, toutes les mesures et toutes les initiatives nécessaires pour y arriver et pour effectivement faire du Sénégal un pays développé, à l’image des grandes puissances.

Ressources

  • [1] La situation de AIR SENEGAL
  • [2] Sénégal Critiques contre le pouvoir actuel

La rédaction afrique54