L’ONU a confirmé la mort de six de ses collaborateurs lors de deux raids aériens israéliens
Les membres du personnel de l’ONU à Gaza sont généralement impliqués dans des activités humanitaires, des opérations de maintien de la paix, ou des missions de soutien aux populations locales. Ils travaillent souvent avec des agences telles que l’UNRWA (Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens), le Programme alimentaire mondial (PAM), et d’autres agences humanitaires.
La région de Gaza est souvent le théâtre de conflits et de tensions, ce qui pose des défis importants en matière de sécurité pour le personnel de l’ONU. Ces employés travaillaient pour l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déploré cette perte, soulignant qu’il s’agissait d’une école servant de refuge à environ 12 000 personnes déplacées par le conflit.
Cette attaque s’inscrit dans un contexte où de nombreux employés de l’ONU ont perdu la vie à Gaza depuis le début du conflit. Environ 190 employés palestiniens de l’ONU ont été tués à Gaza depuis le début de l’offensive israélienne, principalement du personnel de l’UNRWA. En novembre 2023, l’ONU avait déjà rendu hommage à 101 membres de son personnel tués dans le conflit à Gaza, ce qui représentait à l’époque la plus grande perte en 78 ans d’histoire de l’organisation.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré mercredi à Reuters que l’absence d’obligation de rendre des comptes pour le meurtre de membres du personnel des Nations unies et de travailleurs humanitaires à Gaza était « totalement inacceptable ».
Le Commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a déploré les « meurtres incessants et insensés, jour après jour » à Gaza. « Le personnel, les locaux et les opérations humanitaires ont été ouvertement et sans relâche ignorés depuis le début de la guerre », a-t-il déclaré, avertissant que « plus l’impunité durera, plus le droit international humanitaire et les conventions de Genève perdront leur pertinence ».
Dommages et déplacements
Plus de 620 personnes, dont plus d’un tiers d’enfants, sont toujours déplacées et quelque 2 400 unités d’habitation ont été endommagées, dont plus de 100 sont devenues inhabitables.
Au cours de l’opération, plus de 2,6 kilomètres de réseaux d’eau et d’égouts dans les camps de réfugiés de Tulkarem et de Nur Shams ont été détruits au bulldozer, entravant gravement la fourniture de services essentiels.
En conséquence, plus de 33 000 résidents ont dû faire face à des coupures d’eau et à des inondations d’eaux usées au cours des deux dernières semaines.
La rédaction afrique54